Première volet de l’évènement du PROJET CLEAN AND GREEN GENERATION Par ISHAKA 2250

Première volet de l’évènement du PROJET CLEAN AND GREEN GENERATION Par ISHAKA 2250

Ce mardi le 15 février 2022 l’organisation Ishaka 2250 accueille le premier évènement du projet Clean and Green Génération sous le thème de « Gestion des Déchets dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) » avec la participation des élèves des Clubs des différentes écoles ainsi que les participants qui ont postulé virtuellement.

Les représentants des organisations en consortium ont ouvert l’évènement par un mot d’accueil pour donner aux participants une idée sur le projet Clean and Green Generation.

L’évènement comportait plus de particularité car une grande partie était prise par les adolescents des clubs ODD comme c’est dans l’ambition de l’organisation ISHAKA 2250 de voir les jeunes et adolescents prendre le devant dans toutes les activités qui concernent l’avenir du pays et du monde en général.

La session proprement dite de l’évènement a été lancée par les élèves du club ODD du Lycée du Saint-Esprit qui ont fait une brève introduction des ODD, de l’apport de la jeunesse dans l’accomplissement de l’agenda 2030 ainsi que l’importance des ODD dans la gestion des déchets.

Ensuite le grand moment du panel arrive où les élèves des Clubs ODD du Lycee SOS, Lycée  Notre Dame Clarté de Vugizo et le Lycée  Saint-Esprit ont fait des échanges enrichissantes sur la gestion des déchets en parcourant les différents paramètres qui entrainent l’augmentation des déchets qui sont selon eux directement liée aux habitudes des Burundais de jeter les ordures n’importe où, manque des lois strictes ou des règles sévères dans leurs mise en application car selon les panelistes les punitions imposées ne sont pas efficaces pour l’éradication de cette habitude, ils ont demandé que même des punitions allant jusqu’à l’emprisonnement ferme  doivent être votées  car jeter les déchets partout est un crime puisque ça affecte tout l’écosystème et transforment la terre en enfer pour tous les êtres vivants, et ils ont dégagé des conséquences de la mauvaise gestion des déchets au niveau environnemental où ils disaient que s’il y a la pollution de la terre toutes les couches de la terre deviennent toxique et entrainent la disparition des êtres sous terrains utiles pas seulement pour la terre qui égorge de multitudes d’êtres vivants mais également rende la terre infertile étant donné que ce sont les êtres qui vivent sous la terre qui la fertilise. Ici on attend que même les plantes et forêts souffrent par manque des éléments nutritifs. Au niveau santé les gens qui vivent près des dépotoirs peuvent être infectés par des maladies car lors de la décomposition des déchets il y a un dégagement des gaz très nuisibles à la santé  comme le Gaz Méthane (CH4) et du dioxyde de Carbone (CO2) et qui sont aussi des gaz à effets de serres par excellence, sans oublier aussi pour les gens qui trouvent les moyens de survie dans les poubelles se retrouvent sous menaces  sanitaires grandissante car il n y’a  pas eu triage des déchets et cette catégorie de personne ici au Burundi sont importante, sans oublier un aspect majeur de la pollution de l’eau tout en sachant que la grande quantité d’eau consommée à Bujumbura provient du lac Tanganyika qui est très pollué. Ces panelistes considèrent que si rien n’est fait pour arrêter la pollution du lac, il y aura disparition de tout espèce vivant dans le lac et la vie dans la plaine de l’Imbo sera pratiquement impossible.

Les panelistes ont jugé important la proposition des remèdes pour la bonne gestion des déchets :

Selon Beni du Lycée Notre Dame de clarté de Vugizo « il faut briser la culture de jeter les déchets partout. »

 

 

 

Fiona de la même école a dit qu’il faut sensibiliser les enfants à très bas âge comme on dit en kirundi : « IGITI KIGORORWA KIKIRI GITO. »

 

 

 

Selon Shammah du Lycée SOS « il faut que chacun soit responsable de son voisin, de son ami, de tout le monde en cas de jet de déchets n’importe où et briser cette culture de dire : « SINDABIBAZWA. » elle continue en disant que si la jeunesse ne fait rien d’ici 50 ans il n’y aura pas d’espèce capable de vivre sur terre, la terre sera une décharge.

 

 

Meryl Auriolla du lycée SOS également demande aux dirigeants de voter des lois sévères à l’encontre des gens qui jettent des ordures partout

et que jeter les déchets n’importe où doivent être considérer comme un crime car des amandes de 10000 Fbu pour certains est pratiquement nul.

 

 

Selon Naomi du Lycée Saint-Esprit « les gens qui font la collecte des déchets dans les ménages doivent trier les déchets pour séparer les dégradables des non-dégradables et aussi les domestiques quand ils jettent des déchets dans les poubelles. » et a ajouté que ça ne nous suffit pas d’être conscientiser tant que nos voisins ne le soient également.

 

 

 

Tamarah du Lycée du Saint-Esprit aussi trouve qu’il faut la création des Usines propres de recyclage.

 

 

 

L’évènement a continué avec la présentation du slam sur l’environnement par Orlana Noria du Lycee Notre Dame de ROHERO où elle évoquait que si on a la capacité de détruire, on a aussi la capacité de construire et que la main qui coupe un arbre peut être utiliser pour planter un autre…elle a également fait appel à toute la jeunesse de plus s’impliquer dans la sauvegarde de notre environnement et de prendre conscience sur le monde qu’héritera nos enfants.

Et c’est après une longue présentation des élèves des Clubs ODD des différents établissements scolaires que le Panel des grands qui travaillent dans le secteur de gestion des déchets et activistes pour le climat et aussi qui ont participés  dans des conférences Internationales sur le climat suivent en partageant leurs expertises en matière de gestion de déchets et ont encouragé vivement les participants à apporter leurs contributions afin de parvenir à une bonne gestion des déchets qui va de pair avec le changement des mentalités sur la perception des déchets qui sont des matières premières à prendre comme opportunité mais pas comme une menace à se débarrasser car parmi les panelistes il y a ceux qui se sont servis des déchets pour créer des entreprises c’est le cas par exemple de Joe Thibaut écologiste Directeur exécutif de Royal Art, une entreprise qui recycle des déchets plastique aussi Kathia Gretta qui est Représentante de la Hyacinth Art House œuvrant pour la valorisation de la Jacinthe d’eau en articles Maison tressés. Les panelistes ont terminé leurs échanges en lançant un appel auprès des participants d’avoir un esprit de créativité et d’innovation tout en préservant l’environnement.

Enfin, l’évènement a été clôturé par le jeu questions réponses où seul les élèves des clubs ODD ont pu gagner des prix.

 

 

 

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