Ce mercredi le 04 mai 2022 dans les enceintes du Centre d’Information des Nations Unies (CINU) à 15h, l’organisation ISHAKA 2250 en partenariat avec le système des Nations Unies au Burundi (UN Burundi) lance le programme mensuel de dialogue et d’interaction avec la jeunesse sur les Objectifs de Développement Durable et ce jour coïncide bien avec une autre  évènement -2800 jours qui se fait chaque 100 jour dans le but d’alerter sur les jours qui restent pour arriver en 2030 année de réalisation des ODD afin de travailler sans relâche pour un monde meilleur .

L’évènement était organisé dans le but d’éveiller la conscience de la jeunesse sur l’urgence de s’investir dans le Développement Durable et de les approprier afin de trouver des solutions aux maux qui freinent le Développement Durable au Burundi et dans le monde entier en général. L’ODD du mois de mai était l’ODD 10 qui parle de l’inégalité Réduite.

Après le mot d’ouverture du Représentant de l’organisation ISHAKA 2250 Audry RUSANGWA et de Désiré NDAGIJIMANA chargé du Bureau CINU qui ont introduit ce nouvel programme mensuel PM of SDGs, presque le reste du programme était dirigé par les adolescents des clubs ODD du Lycée SOS, du Lycée Notre Dame Clarté de VUGIZO et du Lycée Notre Dame de ROHERO ainsi que des différentes interventions des élèves des autres Lycées présent dans la salle.

Le premier point concernait l’introduction des ODD et a été présenté par GATEKA Fiona GATEKA élève du club ODD du Lycée Notre Dame Clarté de VUGIZO qui s’est basée sur l’ODD 10 qui parle de l’inégalité réduite, elle s’est interrogée sur des inégalités  au niveau de l’octroi de Bourse d’étude « il y a des pays les plus favorisés puisque leurs systèmes éducatifs jugés compétitif ce qui anéantisse le rêve de certains étudiants des pays souvent pauvre qui voulaient plus apprendre. » et elle termine en lançant un appel à tous les pays et institutions à considérer les pays de la même manière pour qu’aucun élève ou étudiant ne soit pas victime de sa provenance.

Egalement sur l’inégalité réduite, un panel des adolescents du Lycée SOS et Lycée Notre Dame Clarté de VUGIZO ont longuement échangé sur des inégalités observées dans leurs communautés, dans le pays, les gens ne sont pas traités de la même manière suite à des jugements d’apparence, provenance, Religion…et ces phénomènes entrainent des mécontentements et des émeutes qu’à la fin créent des rébellions qui plongeront le pays dans l’instabilité, il faut que tout le monde accepte que c’est la diversité qui fait la beauté de ce monde.

Selon SHAMMAH élève du Lycée SOS : « il y a une inégalité fragrante au Burundi, presque toutes les industries se concentrent à Bujumbura, plus d’opportunités d’employabilité, de se faire soigner, des papiers administratifs. Chose qui fait penser aux gens de l’intérieur du pays que Bujumbura est un Paradis car toutes chances et opportunités se trouvent à Bujumbura. »   Il faut que le gouvernement incite les investisseurs de créer des entreprises à l’intérieur du pays car la vie ne se limite pas à Bujumbura ou à Gitega.

Quant à MERYL de la même Lycée : « c’est insensé ce qui se passe à Bujumbura, comment est-ce que mon voisin peut avoir de l’électricité et de l’eau alors que moi je n’en ai pas, comment expliquer qu’il y a des quartiers qui ne connaissent pas une coupure d’électricité et d’eau et que des autres quartiers voient l’eau et l’électricité en une partie de la journée ou de la nuit ? » il faut que toutes les quartiers soient considérés de la même manière.

Selon PRESTON du Lycée SOS également « il y a des endroits ou les blancs et les noirs ne sont pas considérés de la même manière, par exemple ici à Bujumbura il y a des bars et restaurants ou le noir qui porte une culotte avec des babouches ne peut pas entrer et qu’un blanc portant les même habits et chaussures entre. » il faut que l’Etat étudie ces cas de discriminations racial.

D’après Fiona du Lycée Notre Dame Clarté de VUGIZO « comme la devise des ODD le dit « ne laisser personne Derrière » il faut que les migrants soient traités de la même manière que les Résidants et que les Etats mettent en place des lois protégeant les migrants. »

Et Beni du Lycée Notre Dame Clarté De VUGIZO a parlé sur la force de la jeunesse inexploitée « il y a des jeunes forts qui ne font rien car ne savent pas comment utiliser leurs forces suite aux manques d’opportunités et là où il y a les opportunités certains trouvent difficulté d’être recruter. »

Le panel s’est clôturé avec des propositions de remède de la part des panelistes à ces inégalités observées dans leurs communautés, dans le pays et dans le monde en général.

MERYL : « je proposerai de chercher des talents made in Burundi partout et de les faire promotion, faire appel aux autres talents éparpillés dans d’autres pays pour que le pays profite des talents de ses enfants dans la vente de la culture Burundaise à l’international. »

SHAMMAH : « Je vais être un avocat pour défendre les gens qui subissent des inégalités et maintenant je vais créer des comptes sur les réseaux sociaux pour défendre les gens maltraités au Burundi »

FIONA : « je faire en sorte que les pays pauvres soient écoutés dans les conférences lors de la prise de décisions importante concernant l’avenir »

BENI : « je demanderai à l’ONU de voter des lois strictes mettant en péril le système de développement Durable et de les surveiller pour leurs mises en application dans tous les pays. »

PRESTON : « je demande à l’Etat de voter des lois sur l’égalité afin que tout le monde soit traité de la même façon dans toutes les endroits du pays pour que les Burundais ne se retrouvent pas esclaves dans leur propre pays. »

Dans son discours de motivation Be a generational thinker, M. Daniella rend hommage aux femmes qui malgré les obstacles ont parvenu à étudier devenant des modèles d’inspiration pour les générations futures et a fait un appel aux autres femmes d’agir et de se méfier de négociations interminables.

L’élève du Lycée Notre Dame de Rohero Noria Orlana MIZERO a partagé le monde dont elle veut voire dans un SLAM intitulé Vie de rêve ou elle dénonce les injustices sociales : « Vie sans inégalité, vie sans haine, vie sans injustice, cette vie dont tout le monde rêve, rêve d’un monde tel un paradis, Ce monde dont nous avons transformé en enfer, voyant notre frère en un diable. Ces valeurs sociales qui disparaissent de jour au jour remplacées par ces inégalités, ces injustices laissant les un malheureux, laissant les autres heureux du malheur des autres. Nos cœurs ont été envahis par la méfiance, la haine, laissant de cote l’entraide mutuelle, l’amour et vice, mais comment? Nous nous sommes transformés en bêtes oubliant que nous étions humains avec un seul, unique et irremplaçable cœur pour aimer. »

Des élèves venus des différents écoles partenaires regroupés dans des clubs ODD de leurs établissements ont partagé leurs avis sur les ODD et leurs inquiétudes de leurs réalisations au Burundi en 2030 mais quand même ils voient la nécessité d’agir un tant que jeunes qui veuillent un changement pour le futur promettant de leurs enfants.

Le chargé du Bureau CINU Monsieur Désiré NDAGIJIMANA a invité les élèves de visiter régulièrement le CINU car le CINU dispose un bibliothèque et cyber  ce qui leurs serviront d’information sur le fonctionnement du Systeme des Nations-Unies ou bien pour des recherches sur leurs cours…

L’évènement s’est achevé avec une photo de famille et la prise de connaissance des élèves entre eux et des élèves avec le personnel de l’organisation ISHAKA 2250.

Le prochaine PM of SDGs sera le mois prochain de juin au Lycée municipal de Buterere.

 

Ce lundi, le 25 avril 2022 dans les enceintes du centre de conférences et de la recherche scientifique de l’Université Lumière de Bujumbura (chaussée d’UVIRA) à 8h, le consortium des organisations ISHAKA 2250, CEPRODILIC et KAGE Ltd procède à la clôture du projet Clean & Génération ou les 100 participants qui ont suivi toutes les séances de formations sur la gestion des déchets ont eu l’occasion de mettre en pratique les théories apprises.

Ensuite, il y a eu une exposition des objets fabriqués à partir des déchets ainsi qu’une démonstration sur la fabrication des matériels de ménages et de construction. L’organisation ISHAKA 2250 a eu l’occasion de montrer des fauteuils fabriqués à partir des pneus usés des véhicules, CEPRODILIC a également présenté des pavés fabriqués en plastique et enfin KAGE Ltd quant à lui a présenté des combustibles écologiques fabriqués à partir des déchets agricoles.

Les participants ont manifesté leurs intérêts et curiosités de savoir comment saisir l’opportunité qu’offre les déchets et cela partir des questions comme :  quels étaient les difficultés rencontrées pendant la création de votre organisation, vous avez commencé avec combien d’argent? La transformation des déchets en matières premières est-t-il rentable? Ce sont ces genres de questions que la plupart des participant ont posé pendant les démonstrations.

Un sentiment de satisfaction a été affiché par celui qui avait représenté la PNUD, elle a dit être rassurée de l’importance de ce projet dont PNUD a financé dans la lutte contre le changement climatique, elle a aussi appelé toutes les participants à partager l’expérience aux autres et de se servir des connaissances acquises pour l’amélioration de leurs vies et des autres en créant des emplois.

L’évènement a été clôturé par la remise des certificats auprès des 100 participants qui ont suivi les formations sur la gestion et la valorisation des déchets du projets CLEAN AND GREEN GENERATION.

 

J’ai peur qu’un jour ce dont nous avons toujours appeler « Berçeau de l’humanité »

Ne disparaissent et ne laisse et ne reste que des traces.

J’ai peur qu’un jour ces fleuves cesseront de couler, ces mers tariront à cause de la

Sècheresse.

J’ai peur qu’un jour la création de l’homme ne détruise la création de Dieu.

J’ai peur de ce temps où la terre ne sera plus peuplée de cette diversité et variété

d’animaux.

J’ai peur de cet univers où nous nous dirigeons vers un monde sans nature.

Mais si mon action peut détruire l’environnement, mon action aussi peut le sauver.

Si la main qui coupe est celle qui plante, alors la terre sera sauvée.

Si nous prenions conscience des dangers que nous courons et si nous nous unissons

Contre tout ce qui peut nuire à l’environnement, alors certainement que l’avenir sera

meilleur.

Si nos déchets sont mieux traités, nos ressources seront mieux gérées.

Si tu peux user de ta force pour abattre un arbre, use-la aussi pour la planter.

Comment vivre dans une terre polluée?  Que vaut la terre sans diversité?

Que vaut la terre sans la pluie?

Que vaut vivre dans ce cauchemar universel qu’est la pollution?

ABSOLUMENT RIEN !!

Si ma petite action, un seul geste de mes mains peut détruire des milliers d’humains ;

Aussi la mienne aussi petite que soit-elle, pourra sauver l’humanité entière.

Alors mes frères et sœurs, il est grand temps de nous réveiller et d’écouter notre mère la terre

Avant de sombrer dans l’irréparable par nos propres activités.

Il est temps de tirer la sonnette d’alarme sur cette société qui semble inconsciente de cette réalité

affreuse et dangereuse qu’elle court sans toutefois le constater.

Il est temps de nous réveiller pour faire ce qui est faisable tant qu’il est ODD.

Recyclons nos déchets, mettons-les dans des poubelles au lieu de les étaler n’importe où.

Faisons de notre mieux en la préservant.

Tout simplement posons-nous cette question :

« Que vaut la vie sans notre Berçeau de l’humanité qu’est la terre?

Soyons à l’écoute de la nature !

Par MIZERO Orlana Noria

Dans les enceintes du centre de conférences et de la recherche scientifique de l’Université Lumière de Bujumbura (chaussée d’Uvira) et au Siege de KAGE Ltd (Av. Nyamikwi, Q. Industriel, Bujumbura) le projet Clean and Green Generation continue cette fois-ci organisé par l’entreprise KAGE Ltd sous le thème « Innovation dans le secteur des énergies de cuisson et leurs contributions dans la gestion des déchets et dans la lutte contre les changements climatiques ».

C’était un évènement à la fois théorique et pratique où des spécialistes en matières gestions des déchets ont longuement partagé leurs expériences en tant que pratiquant. Après chaque théorie poursuivait la séance pratique, c’est le cas par exemple du Professeur Louis NAHIMANA qui a fait une démonstration des techniques de production des foyers améliorés sans gaspillage d’énergie car la majorité des Burundais cuit le repas sur des feux ouverts avec utilisation des cuisinières rudimentaires occasionnant l’éparpillement de la chaleur, mis à part l’utilisation de plus de combustible ,il y a aussi les dangers sanitaire plus grave car parfois il y a dégagement des fumés et de chaleur qui peuvent être nuisible pour la santé sans oublier les risques d’incendie. Ce phénomène entraine le décès de plus de 500 000 en Afrique Subsaharienne selon la Banque Mondiale. Et il a aussi laissé savoir aux participants intéresser à fabriquer ces genres de cuisinières qu’il a va leurs donner des matériels de fabrication.

Ensuite, Ir Gustave NKURUNZIZA enseignant à l’Université polytechnique de Gitega a partagé sur la mauvaise gestion des déchets au Burundi. Il a précisé que ces déchets sont des matières premières qui peuvent changer la vie des gens au lieu de nuire à leur santé comme on le dit toujours. Et a encouragé les participants à se lancer pour la transformation de ces déchets et se débarrasser du chômage qui frappe la jeunesse et aussi d’autre part contribuer à la protection de l’environnement.

Enfin, le spécialiste en matière de production du Biogaz M. Wilbert DUSABE a expliqué les processus de fabrication du Biogaz et des matériels nécessaires pour obtenir un Biogaz capable de produire de l’énergie et il a ajouté qu’il faut éviter les déchets provenant des latrines car dans plusieurs foyers les gens y versent de l’eau contenant du savon alors que le savon tue les bactéries éléments essentiels dans la fabrication du Biogaz. Il a témoigné comment cette activité de fabrication du Biogaz a changé sa vie et des opportunités successives qu’il a eu de voyager dans plusieurs pays d’Afrique.

L’évènement a été clôturé par une visite de tous les participants ainsi que les facilitateurs dans l’usine de fabrication du charbon à partir des déchets de KAGE Ltd pour voir à quel point les déchets sont important.

 

Au marché de COTEBU, ce mardi le 16 février 2022, l’organisation CEPRODILIC poursuit l’évènement de sensibilisation dans le cadre du projet CLEAN AND GREEN GENERATION auprès des vendeurs et acheteurs en présence également des 100 participants qui ont postulés virtuellement.

Il y avait aussi des invités venus du Ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, de la Mairie de Bujumbura et l’Administrateur de la commune MUKAZA. Ils ont également assisté à la démonstration sur l’utilisation des poubelles d’une manière efficace et durable afin de rendre le marché de COTEBU plus propre.

L’objectif de l’évènement était de montrer aux vendeurs et acheteurs de nouvelles poubelles et comment les utiliser sans toutefois mélangé les déchets dégradables des non-dégradables car les poubelles octroyées possèdent deux parties dont l’un des dégradables et l’autre des non-dégradables mais également il était question d’éveiller la conscience de toute personne sur les possibilités qu’offrent les déchets afin d’inciter tout le monde de saisir cette opportunité au lieu de s’en débarrasser  mais les exploiter comme de l’or.

Il y a eu aussi l’exposition des produits fabriqués à partir des déchets comme des pavés, des briques par CEPRODILIC et des meubles en pneu par ISHAKA 2250.

Ensuite, différents invités ont pris la parole en appréciant l’initiative du consortium des organisations CEPRODILIC, KAGE Ltd et ISHAKA 2250 et ont fait appel aux participants de s’inspirer de ce qu’ils ont vus mais aussi de partager des informations obtenues aux autres jeunes et d’être des porteurs de changement dans leurs communautés.

C’est dans l’ambiance de satisfaction et de prise de photo de famille que l’évènement prend fin.

Ce mardi le 15 février 2022 l’organisation Ishaka 2250 accueille le premier évènement du projet Clean and Green Génération sous le thème de « Gestion des Déchets dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) » avec la participation des élèves des Clubs des différentes écoles ainsi que les participants qui ont postulé virtuellement.

Les représentants des organisations en consortium ont ouvert l’évènement par un mot d’accueil pour donner aux participants une idée sur le projet Clean and Green Generation.

L’évènement comportait plus de particularité car une grande partie était prise par les adolescents des clubs ODD comme c’est dans l’ambition de l’organisation ISHAKA 2250 de voir les jeunes et adolescents prendre le devant dans toutes les activités qui concernent l’avenir du pays et du monde en général.

La session proprement dite de l’évènement a été lancée par les élèves du club ODD du Lycée du Saint-Esprit qui ont fait une brève introduction des ODD, de l’apport de la jeunesse dans l’accomplissement de l’agenda 2030 ainsi que l’importance des ODD dans la gestion des déchets.

Ensuite le grand moment du panel arrive où les élèves des Clubs ODD du Lycee SOS, Lycée  Notre Dame Clarté de Vugizo et le Lycée  Saint-Esprit ont fait des échanges enrichissantes sur la gestion des déchets en parcourant les différents paramètres qui entrainent l’augmentation des déchets qui sont selon eux directement liée aux habitudes des Burundais de jeter les ordures n’importe où, manque des lois strictes ou des règles sévères dans leurs mise en application car selon les panelistes les punitions imposées ne sont pas efficaces pour l’éradication de cette habitude, ils ont demandé que même des punitions allant jusqu’à l’emprisonnement ferme  doivent être votées  car jeter les déchets partout est un crime puisque ça affecte tout l’écosystème et transforment la terre en enfer pour tous les êtres vivants, et ils ont dégagé des conséquences de la mauvaise gestion des déchets au niveau environnemental où ils disaient que s’il y a la pollution de la terre toutes les couches de la terre deviennent toxique et entrainent la disparition des êtres sous terrains utiles pas seulement pour la terre qui égorge de multitudes d’êtres vivants mais également rende la terre infertile étant donné que ce sont les êtres qui vivent sous la terre qui la fertilise. Ici on attend que même les plantes et forêts souffrent par manque des éléments nutritifs. Au niveau santé les gens qui vivent près des dépotoirs peuvent être infectés par des maladies car lors de la décomposition des déchets il y a un dégagement des gaz très nuisibles à la santé  comme le Gaz Méthane (CH4) et du dioxyde de Carbone (CO2) et qui sont aussi des gaz à effets de serres par excellence, sans oublier aussi pour les gens qui trouvent les moyens de survie dans les poubelles se retrouvent sous menaces  sanitaires grandissante car il n y’a  pas eu triage des déchets et cette catégorie de personne ici au Burundi sont importante, sans oublier un aspect majeur de la pollution de l’eau tout en sachant que la grande quantité d’eau consommée à Bujumbura provient du lac Tanganyika qui est très pollué. Ces panelistes considèrent que si rien n’est fait pour arrêter la pollution du lac, il y aura disparition de tout espèce vivant dans le lac et la vie dans la plaine de l’Imbo sera pratiquement impossible.

Les panelistes ont jugé important la proposition des remèdes pour la bonne gestion des déchets :

Selon Beni du Lycée Notre Dame de clarté de Vugizo « il faut briser la culture de jeter les déchets partout. »

 

 

 

Fiona de la même école a dit qu’il faut sensibiliser les enfants à très bas âge comme on dit en kirundi : « IGITI KIGORORWA KIKIRI GITO. »

 

 

 

Selon Shammah du Lycée SOS « il faut que chacun soit responsable de son voisin, de son ami, de tout le monde en cas de jet de déchets n’importe où et briser cette culture de dire : « SINDABIBAZWA. » elle continue en disant que si la jeunesse ne fait rien d’ici 50 ans il n’y aura pas d’espèce capable de vivre sur terre, la terre sera une décharge.

 

 

Meryl Auriolla du lycée SOS également demande aux dirigeants de voter des lois sévères à l’encontre des gens qui jettent des ordures partout

et que jeter les déchets n’importe où doivent être considérer comme un crime car des amandes de 10000 Fbu pour certains est pratiquement nul.

 

 

Selon Naomi du Lycée Saint-Esprit « les gens qui font la collecte des déchets dans les ménages doivent trier les déchets pour séparer les dégradables des non-dégradables et aussi les domestiques quand ils jettent des déchets dans les poubelles. » et a ajouté que ça ne nous suffit pas d’être conscientiser tant que nos voisins ne le soient également.

 

 

 

Tamarah du Lycée du Saint-Esprit aussi trouve qu’il faut la création des Usines propres de recyclage.

 

 

 

L’évènement a continué avec la présentation du slam sur l’environnement par Orlana Noria du Lycee Notre Dame de ROHERO où elle évoquait que si on a la capacité de détruire, on a aussi la capacité de construire et que la main qui coupe un arbre peut être utiliser pour planter un autre…elle a également fait appel à toute la jeunesse de plus s’impliquer dans la sauvegarde de notre environnement et de prendre conscience sur le monde qu’héritera nos enfants.

Et c’est après une longue présentation des élèves des Clubs ODD des différents établissements scolaires que le Panel des grands qui travaillent dans le secteur de gestion des déchets et activistes pour le climat et aussi qui ont participés  dans des conférences Internationales sur le climat suivent en partageant leurs expertises en matière de gestion de déchets et ont encouragé vivement les participants à apporter leurs contributions afin de parvenir à une bonne gestion des déchets qui va de pair avec le changement des mentalités sur la perception des déchets qui sont des matières premières à prendre comme opportunité mais pas comme une menace à se débarrasser car parmi les panelistes il y a ceux qui se sont servis des déchets pour créer des entreprises c’est le cas par exemple de Joe Thibaut écologiste Directeur exécutif de Royal Art, une entreprise qui recycle des déchets plastique aussi Kathia Gretta qui est Représentante de la Hyacinth Art House œuvrant pour la valorisation de la Jacinthe d’eau en articles Maison tressés. Les panelistes ont terminé leurs échanges en lançant un appel auprès des participants d’avoir un esprit de créativité et d’innovation tout en préservant l’environnement.

Enfin, l’évènement a été clôturé par le jeu questions réponses où seul les élèves des clubs ODD ont pu gagner des prix.

 

 

 

Depuis des décennies des questions climatiques n’ont pas cessé d’être débattues dans des conférences Nationales qu’internationales laissant des engagements mais les problèmes liés au climat ne font que s’accentuer entrainant des pertes humaines et matérielles ainsi que des traumatismes et des troubles psychologiques grave.

Depuis les accords de Paris de 2015 jusqu’à l’ère actuel plusieurs théories ont été formulées mais les mettre en pratique restent une préoccupation et ce sont les pays surtout en voie de développement qui souffrent le plus car ils n’ont pas le moyen de faire face à des problèmes liés aux changements climatiques.

Tous ces phénomènes ont fait que même l’Amazonie et l’Afrique qui étaient jusque-là un peu épargnés commencent à sentir des effets du changement climatique.

Le développement industriel des pays en voie de développement notamment Africaine inquiète beaucoup car la gestion des déchets industriels reste un défi et à cela s’ajoute les déchets domestiques que parfois se jettent mélanger dans des poubelles à ciel ouvert sans effectuer aucun triage laissant la vie de la population en danger.

Mais actuellement avec le changement de mentalité de certaines catégories de personne qui ont découvert que les déchets sont des matières premières comme disait dans sa théorie Antoine LAVOISIER « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Et c’est dans cette optique que le consortium des Organisations ISHAKA 2250, KAGE Ltd et CEPRODILIC lance le projet CLEAN AND GREEN GENERATION avec l’appui financier du Programme des Nations-Unies Pour le Développement (PNUD) pour la valorisation des déchets.

Ce projet vise à éveiller la conscience de tout le monde notamment la jeunesse sur l’opportunité qu’offre les déchets au niveau, économique, environnementale au lieu d’être perçus comme un problème mais comme des opportunités à s’emparer.

The author of this motivation speech called "Be a generational Thinker" Daniella INGABIRE tells us the qualities of generational Thinkers, 
what they have done to make the world a better place and call this generation to be generational thinkers also for future generations.

A generational thinker thinks beyond today;

They think about tomorrow and years after and they saw seeds for generations.

A generational thinker meets the needs of the present without ignoring the needs of the future

Generations, I remember there was a time in this country ;

when women had no access to education and some people stood up and fought for it;

I call them generational thinkers;

Because of them, today I am an educated woman and many others who are positively influencing, empowering and contributing to the development of this country.

Being a generational thinker, this is when you plant a tree not only because you like it and not because you expect fruits or fresh air from it

But because you are conscient that planting trees is one of the solutions to reduce or limit greenhouse gases emissions (GHG’s).

You don’t make history by safety, You cannot fight against climate change by only negotiating;

Don’t tell me to stay out of nothing;

This is my country and the effects of climate change caused by the dramatic and uncontrolled increase in the greenhouse affects me, my children and the future generation.

Those effects can erode the very foundations of our economy, livelihood, food security, health and quality of life.

So be a generational thinker, stop eternal negotiations, impose actions.

Stop criticizing, get involved and initiate change.

The most matured act on Earth is when a human doesn’t wait for change, they create it.

Written by Daniella INGABIRE

Suite aux faits violant les droits de la femme observés ou entendus qui se passent dans nos communautés et suite aux barrières coutumières qui font que la femme se retrouve condamner à vivre dans un enfer éternel sans manifester ses sentiments, l’organisation Ishaka 2250 en partenariat avec la République Fédérale d’Allemagne au Burundi organise une très vaste campagne de sensibilisation dans trois provinces dont Bujumbura-Rural, Ngozi et Gitega dans le but d’arrêter ces propagations discriminatoires  dans une campagne intitulée Sikozubakwa( qui se traduit en français « ce n’est pas comme ça que foyer se construit »  qui est un antonyme de Nikozubakwa.

Plus de 1000 femmes et une centaine d’hommes ont été sensibilisés sur les droits de la femme, de l’enfant ainsi que l’introduction aux ODD tout en expliquant plus sur l’ODD 5 qui parle de l’Egalite entre les sexes tout en se basant sur les Violences Basées sur le Genre (VBG), des théâtres forum sur les droits de la femme et de l’enfant ont été ainsi joués afin de solidifier les informations obtenues.

Des témoignages des femmes qui ont vécues ces épreuves des VBG ont été partagées tout en mentionnant les conséquences sur leurs familles, l’entourage et le pays en général. Une femme appelée Candide (par anonymat) de la colline Rutegama de la province Gitega dise avoir été victime des VBG et pour s’en sortir les voisins ont intervenu car ils avaient remarqué que tous les enfants ont abandonné l’école par manque de matériels scolaires, des habits et de la nourriture ce qui ont poussé les plus âgé d’aller travailler pour se nourrir car le père de la famille avait vendu tous les récoltes, les bananes, les arbres… , c’est ainsi que le Conseiller de la colline a pris cette décision en main tout en interdisant le mari de toucher sur les biens familiaux.

Les femmes de toutes les trois provinces ont mentionné l’importance capitale des associations des femmes notamment faire des cotisations, des épargnes, demander un crédit sans oublier le partage des informations, des faits qui libèrent la femme des attentes de son mari et rendent la femme plus autonome.

Il faut signaler aussi que les hommes ont fait des engagements envers leurs femmes et enfants tout en prenant des responsabilités et devoir entant que pères de la famille.

Malgré le taux faible d’alphabétisation de la femme rural, il s’est avéré qu’elle consciente des violences qu’elles subissent, leurs conséquences et connaisse là où elle peut trouver justice suite à l’accès facile de source d’information qu’elle reçoive dans des associations de développement ou bien à la radio mais le danger des possibles violences perdirent car selon le rapport de la UNFPA de 2016 les violences basées sur le genre demeurent  une préoccupation majeure :  36% des femmes en âge de procréer ont été victimes de violences physiques, parmi lesquelles 10% pendant leur grossesse ; 23% des femmes en âge de procréer ont également été victimes d’abus sexuels.

Le Burundi continue à rejoindre le monde pour s’engager activement dans le respect des droits de la femme et de l’enfant.

Malgré ces efforts considérables et cette volonté, le non-respect de ces droits reste une réalité au Burundi et est souvent encouragé par la culture et l’inégalité habituelle des genres, le manque d’information réelle sur les droits de la femme et de l’enfant.

Enfin, ISHAKA 2250 envisage de plus progresser dans des zones reculées pour qu’aucune femme ne soit pas laisser derrière et pense qu’avec les efforts et sacrifices de ses membres et partenaires ce pari sera atteint afin de faire marathon ensemble vers l’agenda 2030.                            

Dans son engagement de faire un lanceur d’alarme à chaque fin de 100 jours sur les jours qui restent pour arriver en 2030, l’organisation Ishaka 2250 organise ce samedi le 22 janvier 2022 un évènement dédié à l’environnement au lycée Tora de la province Bururi avec la participation des élèves et les autorités de cette école.

Les activités ont commencé par une longue marche de 3km du lycée pour déplacer les arbres de la pépinière vers le lieu de plantation et ça permis aux élèves de voir comment faire une pépinière sans toutefois utiliser des sachets plastiques dégradable ainsi ils ont appris la façon dont l’arbre est enlevé de la pépinière.

Avant de planter les arbres vers un lieu choisi du lycée des notions climatiques et de leurs importances ont été enseignés avec des échanges interactive avec les élèves et à travers ces échanges des élèves venant de différentes provinces ont partagé sur comment la situation environnementale se porte chez eux.

Aidé par un agronome du lycée sur comment planter un arbre, les élèves du lycée et Ishaka 2250 ont procédé à la plantation proprement en respectant la distance entre les arbres qui est de 2m dans un trou de 30cm et pendant cette activité environ 500 arbres d’eucalyptus ont été plantés.

Et comme c’est dans sa priorité de faire connaitre les ODD, Ishaka 2250 a terminé la séance par une brève introduction des ODD en général et de leurs liaisons avec le climat afin que tous les participants comprennent la raison de l’activité et de son importance pour le pays et le monde en général et aussi de les inciter à joindre ce grand mouvement œuvrant pour l’accomplissement de ODD en 2030.

L’évènement a été clôturé par le mot du Directeur du lycée qui a remercié vivement l’organisation Ishaka 2250 d’avoir choisi le lycée Tora parmi les autres lycées et il a laissé savoir que les arbres seront bien entretenus.

L’organisation Ishaka 2250 tient à cœur les questions climatiques et envisage de passer sur un élan supérieur cette année avec la multiplication des pépinières, faire des descentes dans plusieurs provinces pour la conscientisation, faire le reboisement sans oublier les entretiens du lac Tanganyika dans l’activité Beach clean up.